Dernier jour de juillet et dernière province du Canada à
notre itinéraire, le temps passe vite, trop vite. On change l’heure sur les
montres et horloges puisqu’on rentre au BC. Aujourd’hui, on fait environ 230 km
et 3h00 de route. En bordure de route, on voit à nouveau des chèvres de
montagne mais aucun « animal jam » car c’est vraiment l’autoroute et
c’est très escarpé donc on regarde en avant et on roule. On passe aisément le
point en altitude le plus haut de la transcanadienne qui est le col Kicking
Horse à 1627 mètres. Avant d’arriver au Centre de découverte du col Rogers, on
se demande à quoi servent les tunnels qu’on franchit qui sont très différents
des passerelles d’animaux qu’on voit dans le parc Banff. Arrivée au Centre du
col Rogers, un incontournable, on apprend assez rapidement l’importance de ces
tunnels. Ce Centre est riche en histoire qu’on peut découvrir par vidéos ou
points d’informations. On y a appris entre autres qu’il existe une belle
collaboration entre les forces armées canadiennes et les gens du parc Glacier,
qui en hiver, provoquent des avalanches avec des obus, assez impressionnant.
Sur la route au niveau du Col Rogers, il tombe 10 mètres de neige en saison et
15 dans les sommets avoisinants. Les enfants trippent car ici aussi, le centre
fait partie des explorateurs Parcs Canada et Camille et Charles font les
activités requises pour obtenir une autre médaille. On arrive en début
d’après-midi à Revelstoke où l’on y passera 3 nuits, il fait 34 degrés au
thermomètre. On s’installe puis on fait une méga épicerie, car ici, les prix
ont plus de sens. Mais pour ce qui est du prix du vin, je suis déçu. Ils sont
légèrement supérieurs à ceux de la SAQ, incluant les vins de l’Okanagan Valley,
décevant. Je nous achète donc un Chilien pour accompagner notre saumon Sockeye
d’ici, qui fut un délice.
Un
petit aparté de Josette : en
soirée, Bernard est parti faire des commissions et à notre grand malheur, à son
retour, il a vu un bébé ours à 300 mètres du camping. Je dis à notre grand malheur car depuis notre
arrivée dans les Rocheuses, il traine le bear spray partout et je ne peux quitter le site de nos campings
sans que j’entende : « Apporte le Bear spray ». On n’a pas fini de l’entendre…moi qui
l’avais remisé, ce matin.
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