28 juillet : Comment exprimer en mots tout ce qu’on a
vu aujourd’hui? Impossible mais je vais radoter en parlant de beauté, du beau
partout, à gauche, à droite, devant, derrière, en haut, en bas, etc. On a
défait la route que nous avions fait jeudi dernier mais cette fois-ci sous un
ciel bleu immaculé et une température autour de 25 degrés. Notre 1er
objectif était le fameux Champ de Glace du glacier Columbia qui nourrit le
Pacifique, l’Atlantique et l’Arctique. Le glacier très connu avec les autobus
rouge et blanche qui font son ascension est le glacier Athabasca. Mais
finalement, mon 1er objectif fut de monter les deux cols (Wilson et
Bow Summit en direction sud) avec la roulotte qui nous ont donnés quelques
sueurs froides au front. L’altitude pour les deux est d’environ 2100 mètres
mais les derniers 400 mètres d’élévation sont à pic et le Jeep n’a plus d’élan
et révolutionne en bas de 3000 tours, ça manque de torque à mon goût. La
température du moteur est à la ligne du ¾ près de celle du rouge, du jamais vu.
Mon radiateur corporel était sur le bord de tilter mais finalement, nous avons
franchis aux 2 occasions le sommet. Heureux d’être à l’Icefield, on décide
comme la majorité des gens de se rendre au glacier à la marche plutôt que par
le fameux bus au prix exorbitant. On atteint notre but mais je suis le seul à y
aller dessus, marcher quelques pas, car c’est extrêmement dangereux. L’air est
très frais malgré qu’il fond…Cet endroit
est un amphithéâtre qui nous donne un spectacle d’une beauté irréelle. Je
comprends davantage les alpinistes d’être attiré par les défis des glaciers. Un
madrier à 2 endroits permet de traverser le ruisseau afin de monter sur le
glacier. Il n’y a pas de place à la gaffe. Le glacier est recouvert d’une fine
couche de sable qui donne une bonne traction mais il est téméraire de
s’aventurer davantage. Ce site est un des plus populaires que nous avons vu
depuis le début du voyage. Des dizaines et des dizaines d’autobus de voyages
organisés arrivent à chaque jour ici. Trois grands stationnements s’y trouvent
dépendamment de notre poids. Y a les poids plumes (voitures), les lourds
(autobus) et le mi-lourds, ça c’est nous, les VR! Un immense édifice est là,
dans le milieu de nulle part, pour accueillir les touristes et faire des sous
évidemment. À la cafétéria, la bière est 8$ et un lunch hors de prix. Par
chance que Josette a préparé encore une fois un super lunch qu’on déguste bien
assis en regardant le paysage devant nous. Ensuite, on reprend la route pour
faire un arrêt au pied du lac Bow. C’est tout simplement sublime. Camille et
moi se mettons les pieds à l’eau mais pas plus, on trouvera une eau plus chaude
ailleurs. Voilà Lac Louise qui arrive, il est 16h30. Ce fut une grosse journée
mais qui restera marqué dans nos mémoires puisqu’effectivement, c’est la plus
belle route du monde et on a eu le bonus d’y voir aujourd’hui un ours et 5
chèvres blanches de montagne. Et sur la route, aucune van car trop difficile
pour elle et cela est encore plus agréable. Les filles ont été au spectacle de
8pm du camping et nous les gars, de la mécanique à la roulotte!
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