JOUR 77: AMARILLO-TEXAS

Traveling day aujourd’hui, 4 heures de route, on quitte les montagnes mais on perd une heure en échange, fuseau horaire oblige. En route, Josette change son rôle de mère de famille en professeure d’école. Entre les deux mousses à l’arrière, elle fait du français, des maths avec Camille et des chiffres et des boucles de lacets de souliers avec Charles. Moi, je fais comme à l’habitude, j'exécute ce que le GPS m’indique. Sur la route, on croise un immense éleveur de bœufs. Il y en avait par centaine entassés les uns sur les autres, pauvres bêtes. Et ça sentait le purin à des kilomètres à la ronde. Avant d’arrivée au camping, on traverse entièrement la ville d’Amarillo, qui, à mon grand étonnement, est une très grosse ville. Amarillo s’autoproclame la capitale mondiale de l’hélium, puisque que c’est un des champs d’hélium les plus productifs du pays. Je me demandais bien pourquoi je parlais bizarre depuis notre arrivée ici. Le camping est aux limites de l’aéroport et on a la chance de voir partir 5 gros hélicoptères de l’armée suite à notre arrivée. En soirée, je vais prendre le dessert avec les enfants au réputé Big Texan Steak Ranch qui offre le repas gratuit, à condition qu’on y mange un steak 72 oz. en une heure. Par contre, la pub nous attire vers leur dessert signature, shortcake aux fraises, qui selon l’annonce dit qu’une portion sera suffisante pour nous trois. Elle se lit intégralement : « feeds up to 4 ordinary folks or 1 hungry texan ». Je suis tombé dans le panneau car la pointe était décevante. Le shortcake du St-Hubert est pas mal meilleur, plus gros et moins cher en plus. J’espère nous gagner une table d’hôte pour 4 au St-Hub à notre retour avec celle-là…! Demain, direction est vers Oklahoma City.